Canabis de type nouveau à Dakar

LES JEUNES EN DANGER

De jeunes adolescents devenus fous ou complètement perturbé psychologiquement, on en rencontre souvent ces derniers temps, surtout dans les rues de Dakar. Ce serrait l'œuvre de la consommation d’un cannabis communément appelé Yamba, mais de l’herbe de type nouveau avec un additif singulier. Ces dernières semaines, il se dit dans certains milieux de la capitale sénégalaise que c'est une nouvelle formule du cannabis ou Yamba qui circulerait dans la ville. Les acolytes l'appellent le marron.

On prête à ce cannabis appelé marron le pouvoir d'enivrer pendant toute une journée celui qui le fume. Et, un seul joint suffirait pour plus de 18 heures d'horloge. Il parait qu'un aditif chimique est entré dans la préparation de cette "herbe qui tue". Ce type de cannabis entrerait dans le pays via les frontières de la Guinée Bissau en provenance de la France et de l’Europe. Un fumeur de nous confier sans détour : "personnellement je ne vais plus l'essayer. Il est trop fort et c’est de type nouveau. Je sais qu'il est en train de faire beaucoup de dégâts. Tu le fumes trois fois et tu pettes les plombs pour toujours. Je le trouve dangereux car trop fort pour moi. D’ailleurs tous ceux qui y ont goûté pensent pareil que moi".

Ce serait du cannabis dérivé d’une autre variété plus complexe à cultiver et à préparer avant usage. Cependant, l’effet produit par ce type de cannabis particulier, serait selon les connaisseurs, supérieur en termes de goût et d´effets psychotropes durables. Une herbe de toute première qualité d’après les fumeurs.

Un tour au service neurologie de l’hôpital Fann, renseigne beaucoup sur ce phénomène qui est en train de prendre des proportions inquiétantes chez les jeunes et ceci, sur l’ensemble du l’ensemble du pays. Nombreux sont à ce jour, les jeunes gens qui ont perdu à jamais la lucidité ou la raison à cause de cette herbe. Peu de personnes en sortent indemnes. Et, d’autres sont marqués à vie, l’herbe laissant des séquelles ont on ne saurait se départir.

La jeunesse sénégalaise est réellement en danger. Alors vivement une accentuation des contrôles aux frontières du Sénégal.

Rokhaya THIAM