lundi 30 avril 2018

Sénégal présidentielle 2019 - Vers la candidature unique de l'opposition?



On y est presque ! Cap sur la présidentielle de février 2019 ; politiques, activistes et membres de la société civile sont comme en pleine campagne électorale. Tandis qu'il ressort clairement que dans sa démarche Macky Sall s'accroche au pouvoir et cherche une victoire dès le premier tour, actuellement, la candidature unique enthousiasme plus que les autres schémas et propositions émises par ses concurrents. Du moins c'est le constat fait d'après un petit sondage sur facebook de l'activiste Cheikh SaadbouKébé. 




Et, ce ne sont pas les schémas, idées et propositions pour une alternance au sommet de l'Etat qui manquent. Tous les moyens sont bons pourvus que cela aboutisse au départ de Macky Sall, si bien que certains agitent carrément les idées d'une grève générale combinée à la destitution du président et de l'Assemblée Nationale et celle d'une candidature unique de l'opposition et d'un quinquennat unique. Il s'agit pour d'un mandat cinq ans quinquennat qui aura le même contrat qu'un gouvernement de transition où il sera amputé de beaucoup d'attributs superflus aujourd'hui décriés par les opposants et lesquels pouvoirs étant de trop ont d'une certaine manière,
conduit à des dérives et comportements autoritaires.



L'activiste Cheikh Saadbou Kébé

Ainsi, il ne nommerait plus les DG, PDG, PCA, magistrats, juges... et ne devrait en aucun cas gérer les ressources naturelles, les contrats etc. Et, ce président risque à tout moment la destitution si au bout d'une année d'exercice du pouvoir, il ne respectait pas le contrat préétabli avec le peuple. En plus, il serait traduit en justice.  
Les activistes et autres facebookeurs avaient le choix entre cette proposition ci-dessus citée et une autre idée qui consistait à une grève générale dans tous les secteurs stratégiques du pays, suivie d'une destitution du président de la république et de la dissolution de l'Assemblée Nationale. Une étape après laquelle il faudra alors mettre sur place un gouvernement de transition qui ne signera cependant, ni décret ni ne fera d'ordonnances mais dont le rôle sera juste d'assurer le fonctionnement de l'Etat, de payer tous les salaires, convoquer une constituante pour l'amendement et le cautionnement d'une nouvelle constitution.   
Toujours dans cette lancée, le système sera changé et verrouillé de sorte à libérer le pouvoir judiciaire et législatif. Le mode scrutin pour les législatives et les municipales ne sera pas en reste. Puisque, selon la proposition de ces activistes, il va être changé afin de permettre plus effective la  représentativité et la légitimité  des élus locaux.  

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