
Les cas Karim Wade et
Khalifa Sall sont-ils des préalables déterminants à la tenue du dialogue national ?
Sont-ils plus importants que la question du fichier national ?
Les politiciens de la mouvance présidentielle minimisent la question de la libération de
Khalifa Sall et le retour de Karim Wade et ne semblent pas en faire un
préalable déterminant à ce dialogue initié par le ministre de l’Intérieur Ali
Ngouille Ndiaye. Malick Diop a esquivé la question. Il répondra que
; «Nous avons toujours été pour la séparation des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judicaire. Le dialogue politique n’a rien à voir avec la partie qui concerne le système juridique sénégalais. Les préalables ce sont les sujets sur lesquels on va débattre et là-dessus chacun donnera son opinion. Je ne pense pas que parler que du dossier purement judiciaire peut nous amener à avancer dans ce dialogue politique. Ne prenons pas en otage les citoyens sénégalais…» avant de lancer un appel aux acteurs devant prendre part à ce dialogue à ne pas personnaliser cet entretien. Son camarade Karim Fofona se demandera ; «est-ce que c’est seulement Karim Wade et Khalifa Sall qui intéressent seulement les populations ? On ne doit pas seulement se limiter à la politique.»
Contrairement à l’opposition
ou une bonne parie de celle-ci qui est du même avis que Bassirou Diomaye Faye
du parti Pastef. Il dira à ce sujet que : «il est sur que si l’on veut aboutir à des conclusions bénéfiques pour
la nation sénégalaises, pour apaiser le pays surtout en perspective des joutes
électorales vers lesquelles nous allons, on ne peut pas dialoguer en passant
sous silence toutes les situations constitutives d’anomalies sociales
judiciaires etc. Quand on doit poser les termes de références d’un dialogue, il
ya des pré-requis. Ce sont des préalables sont qu’on ne peut pas aller à un
dialogue alors que celui est censé pacifier l’espace prompt à un dialogue inclusif
et fécond au profit de la nation se comporte comme un roi, violente qui il veut
et installe un mode de gouvernance violent et arrogant. Et, dans une approche
cavalière, on a pris Khalifa Sall en prison et il ne peut bénéficier d’aucune
liberté provisoire.
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