lundi 13 novembre 2017

Évoquer Karim et Khalifa Sall dans les pré-requis du dialogue politique ?


Pour que se tienne un véritable dialogue national ou politique, - c’est selon les uns et les autres-, faut-il nécessairement discuter au préalable des cas Karim Wade Wade et Khalifa Sall, des opposants (l’un exilé l’autre emprisonné) écartés arbitrairement de la scène politique par le pouvoir Sénégalais ? La question disjoint les acteurs politiques et la société civile. C’était au cours d’un débat organisé par l’activiste et liveur Cheikh Sadibou Diop sur faebook.


Les cas Karim Wade et Khalifa Sall sont-ils des préalables déterminants à la tenue du dialogue national ? Sont-ils plus importants que la question du fichier national ?
Les  politiciens de la mouvance présidentielle  minimisent la question de la libération de Khalifa Sall et le retour de Karim Wade et ne semblent pas en faire un préalable déterminant à ce dialogue initié par le ministre de l’Intérieur Ali Ngouille Ndiaye. Malick Diop a esquivé la question. Il répondra que

 ; «Nous avons toujours été pour la séparation des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judicaire. Le dialogue politique n’a rien  à voir avec la partie qui concerne le système juridique sénégalais. Les préalables ce sont les sujets sur lesquels on va débattre et là-dessus chacun donnera son opinion. Je ne pense pas que parler que du dossier purement judiciaire peut nous amener à avancer dans ce dialogue politique. Ne prenons pas en otage les citoyens sénégalais…» avant de lancer un appel aux acteurs devant prendre part à ce dialogue à ne pas personnaliser cet entretien. Son camarade Karim Fofona se demandera ; «est-ce que c’est seulement Karim Wade et Khalifa Sall qui intéressent seulement les populations ? On ne doit pas seulement se limiter à la politique.»
Contrairement à l’opposition ou une bonne parie de celle-ci qui est du même avis que Bassirou Diomaye Faye du parti Pastef. Il dira à ce sujet que : «il est sur que si l’on veut aboutir à des conclusions bénéfiques pour la nation sénégalaises, pour apaiser le pays surtout en perspective des joutes électorales vers lesquelles nous allons, on ne peut pas dialoguer en passant sous silence toutes les situations constitutives d’anomalies sociales judiciaires etc. Quand on doit poser les termes de références d’un dialogue, il ya des pré-requis. Ce sont des préalables sont qu’on ne peut pas aller à un dialogue alors que celui est censé pacifier l’espace prompt à un dialogue inclusif et fécond au profit de la nation se comporte comme un roi, violente qui il veut et installe un mode de gouvernance violent et arrogant. Et, dans une approche cavalière, on a pris Khalifa Sall en prison et il ne peut bénéficier d’aucune liberté provisoire.


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