Sénégal – Une mouvementée année 2017

Le pays a
connu des situations,- jusqu’à son régime-, inimaginables, mais aujourd’hui
péniblement vécues par des populations impuissantes et dans un désarroi total.
C’est le cas de l’absence totale sur tout le territoire national, pendant
bientôt un an, de machine de radiothérapie. Et, sur d’autres registres, l’on
décompte des scandales à n’en plus finir ; nébuleuse sur les contrats
miniers, clanisme dans l’administration, élections législatives dans une désorganisation
inédite etc.
Bref, aucune créativité pour employer une
jeunesse désœuvrée, que le gouvernement fait temporiser à travers des projets
futuristes inopportuns (le TER), futuristes et gouffres financiers. Des projets
dilatoires et repoussant les échéances et urgences à chaque fois, passant du coup
à coté des latentes priorités qui sont négligées.
Présentement l’énigme, c’est comment se
libérer de cette peur des conséquences des actes nous n’osons pas poser, ces initiatives qui s'imposent et que personne n'a encore le courage de prendre; descendre sur le terrain, apporter la réponse qui sied au comportement du pouvoir.
L’ascendance ou l’émergence du Sénégal ne
dépend plus, ou du moins, n'a jamais dépendu, en réalité, des hommes politiques
qui, à y voir de plus près, ne sont mus que par des intérêts strictement
personnels.
Car, rêver de gloire, laisser son nom à la postérité, l’inscrire en règle d’or dans le livre
d’histoire du Sénégal à travers des actes forts de patriotisme et d’altruisme, ce
n'est plus la préoccupation du politicien sénégalais. Les rares hommes "politiques" qui naïvement veulent ressusciter, dépoussiérer ces valeurs qui en
temps normal, sous-tendent toute nation, sont taxés de néophytes égoïstes
voulant faire cavalier seul, se prenant pour le messie. La gloire a cédé sa
place à aux ambitions personnelles et au désir d'enrichissement démesuré, pour
finalement une sorte de flétrissure des mœurs.
Please, Macky qu’en 2018 !

Que Macky Sall s’entoure de personnes plus jeunes et dynamiques, mais surtout en
contact avec le Sénégal réel ; ce Sénégal où dans certaines familles qui
jadis pourvoyait aux trois repas quotidiens, ne se contente plus que d'un
déjeuner. Et, quel déjeuner ! Ce Sénégal où des jeunes diplômés peinant à
trouver le premier emploi, deviennent
conducteur de moto Jakarta, ce
Sénégal où des bacheliers ne sont pas orientés l’université et donc aucune
possibilité de suivre des études supérieurs, tandis que d’autres plus
désespérés empruntent la voie de la mer malgré tout le danger qu’ils en
connaissent pour se retrouver vendus come esclaves en Libye.
Qu’en 2018, les cartes d’électeurs soient
toutes distribuées à temps et que l’on se penche plus sereinement dans l’organisation
de la prochaine présidentielle. Qu’un sincère et transparent dialogue politique
soit établi entre le pouvoir, l’opposition et la société dite civile.
Que cette, à l’Assemblée Nationale, cette
majorité composée de députés de l’APR et
des partis alliés se ressaisisse pour se rendre compte qu’il est grand
temps de se pencher sur les réelles
préoccupations des sénégalais.
En attendant que d'autres sénégalais formulent leurs vœux pour le Sénégal.
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