Actuellement, en plus des voyageurs qui subissent des désagréments, des hommes d’affaires et exportateurs de produits horticoles font de grosses pertes en chiffres d’affaires chaque jour qui passe à cause de la zone frêt non encore opérationnel à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.
Le nouvel aéroport sénégalais ouvert dans la précipitation le 7 décembre dernier, continue de faire étalage de nombreux couacs. L’AIBD qui n'a jamais été une priorité et jusqu’à son ouverture précipitée faite en grande pompe par le président Macky Sall et ses alliés, il n’est pas pour autant fonctionnel à cent pour cent.
Pour preuve, des explorateurs de produits horticoles et maraîchers, qui en temps normal réalisent des chiffres d’affaires de plus de 260 milliards annuels, sont lésés de même que beaucoup d’autres personnes travaillant dans le secteur de la pêche. Parce que la zone frêt n’est pas encore livrable. Elle est à quatre kilomètres de la piste. Et, les travaux n’étant pas encore achevés, le frêt est grandement au ralenti, en attendant péniblement le mois de février, date à laquelle ils sont supposés être terminés.
Les conséquences: c'est le chômage technique dans certaines entreprises du secteur de la pêche et des tonnes de produits halieutiques sont en souffrance. Air France ne peut pas assurer le fret.
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